Ibrahima Diakité, né le 5 août 1994 à Châteauroux,
grandit au sein d'une famille guinéenne.
Il est le benjamin d'une fratrie de cinq enfants et habite dans de petits appartements de Belleville
puis du quartier de la Roquette dans le 11e arrondissement de Paris.
Il est le cousin du rappeur MHD.
Gazo commence le rap sous le nom de Bramsou, parfois Bram's, en référence à son prénom, Ibrahima.
Dès le CM2, il écrit des textes pour « clasher » l’un de ses amis.
Plus tard, il fonde un groupe avec d’autres jeunes de son foyer, rencontrés lors d'une fugue : le Barrodeur Music8.
La musique est sa seule échappatoire et lui permet d'oublier son quotidien difficile.
Il reçoit même un coup de pouce de deux rappeurs :
« Je faisais 5 000 vues. Puis y'a Gato (rappeur du 92i) qui m’a partagé sur sa page Instagram,
du coup Booba avait vu ça, et il a reposté. Et après ça a commencé comme ça. »
La rue, c’est pas que des blocs et des halls, c’est aussi du taf en silence, dans l’ombre du clavier.
Chaque ligne de code, c’est comme un texte bien aiguisé : précis, mortel, calibré pour faire mal.
On commit comme on drop un freestyle, toujours en avance, toujours prêts à pousser le game plus loin.
Dans ce game, y’a pas de raccourcis, faut charbonner H24.
Les erreurs ? Ça existe pas, juste des tests avant la masterclass.
Faut push fort, faut push propre, comme un son mixé au millimètre.
Sey Sey, on écrit l’avenir, ligne par ligne, byte par byte.
Tu vois la vision ? Que ce soit en studio ou sur le terminal, c’est la même énergie.
On taffe, on se dépasse, et au final, c’est le code qui parle.
Dans ce game, c’est chacun pour soi, mais faut jamais oublier d’où on vient.
Les nuits blanches, les sessions à coder comme un fou, c’est comme les freestyles en bas du bloc.
T’écris, t’effaces, tu recommences, jusqu’à ce que chaque ligne tape comme un 808 bien lourd.
Faut être carré, faut être précis, pas le droit à l’erreur, t’as capté ?
Un bug dans le code, c’est comme un faux pas en plein showcase : ça pardonne pas.
Alors on debug, on analyse, on refait, comme un son qu’on mixe jusqu’à ce qu’il soit parfait.
Les nuits sont longues, mais le travail paie toujours, Sey Sey.
La discipline, c’est la clé.
Les génies du game, que ce soit dans le rap ou dans la tech, ils charbonnent en silence.
Pendant que certains dorment, nous on est là, à builder nos projets, à préparer le prochain move.
Tu veux percer ? Faut du talent, mais surtout du travail.
Faut push du code comme tu pushes un hit, régulier, efficace, toujours avec un coup d’avance.
T’as déjà vu un dev en mode freestyle ? Pas besoin de stylo, juste un clavier et du skill.
Les algos, c’est comme les punchlines, faut que ça claque, faut que ça percute.
On stacke les commits comme un artiste empile les certifications, faut que ça brille.
GitHub ou studio, c’est pareil : faut drop du lourd, faut choquer le game.
Alors taff, taff, taff, laisse personne te dire que c’est impossible.
Laisse les rageux parler, ils seront les premiers à liker quand tu seras tout en haut.
Le futur, il est déjà écrit, ligne après ligne, brique après brique.
Sey Sey, on avance, on code, on conquiert.